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Coronavirus : une douzaine de soignants de Montélimar partent en renfort dans un hôpital parisien

le 03/04/2020

Ils n'en pou­vaient plus de suivre la crise à dis­tance. Douze soi­gnants de la cli­nique pri­vée Ken­nedy à Mon­té­li­mar, dans la Drôme, ont pris le train ce mer­credi en di­rec­tion de l'hô­pi­tal privé de Trappes, en Île-de-France. Ces in­fir­miers et aides soi­gnants vont prê­ter main forte à leurs col­lègues de ré­gion pa­ri­sienne qui sont dé­bor­dés par l'af­flux de ma­lades du co­ro­na­vi­rus

Mal­gré le risque de se faire conta­mi­ner à son tour, Fa­bienne De­lort, aide soi­gnante de­puis 13 ans, n'a pas hé­sité une se­conde « Pour l'ins­tant, et heu­reu­se­ment, on n'a pas trop be­soin de nous ac­tuel­le­ment à Mon­té­li­mar donc au lieu de ne rien faire, au­tant être utiles car notre vo­ca­tion c'est de soi­gner, pas de res­ter chez nous à at­tendre. »

Car l'hô­pi­tal pu­blic de Mon­té­li­mar est bel et bien sa­turé mais, selon le di­rec­teur, il n'a pas en­core be­soin de faire appel à des forces ex­té­rieures. La mis­sion de ces soi­gnants mon­ti­liens doit durer une se­maine et sera pro­lon­gée si be­soin. « On a un seul ob­jec­tif, c'est d'ai­der un maxi­mum les pa­tients et bien en­tendu nos col­lègues qui sont en grande dif­fi­culté en Île-de-France », ajoute Fa­bienne

« Evi­dem­ment qu'il y a une ap­pré­hen­sion mais on a hâte aussi d'y aller parce que les per­sonnes en ont be­soin , pour­suit-elle. Pour tour­ner un pa­tient en ré­ani­ma­tion, il faut être 5 ou 6 donc vous ima­gi­nez le nombre de per­sonnes que ça né­ces­site. »