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Le 23 mai 2016, visite du député Frédéric Lefebvre à l'HPOP
le 24/05/2016
A tel point que, en visite ce lundi à l’Hôpital Privé de l’Ouest Parisien (HPOP) à Trappes, le député (LR) des Français de l’étranger, en campagne pour les primaires de son parti, a promis de « mettre la santé au cœur du débat. »
En tout, ce sont ainsi 5 000 patients qui sont passés en 2015 entre les mains expertes des sept chirurgiens de la main à Trappes.
La structure a été créée en 2003 par les docteurs Christian Couturier et François Bruchou, alertés à l’époque par le manque d’un tel service dans les Yvelines. « Cela n’a pas été facile au début, sourit Christian Couturier. Ce fut même l’enfer. Nous n’étions que deux pour assurer toutes les gardes, on s’est vite épuisés. »
Car la vocation de SOS Mains est bien d’être ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, afin de traiter toutes les pathologies des membres supérieurs. Des pathologies qui ont évolué avec les années, en même temps que le service se mettait à fonctionner à plein régime.
« On a vu arriver ce que j’appellerai la pathologie des 35 heures, poursuit Christian Couturier. Avant, il y avait beaucoup de traumatismes dus à des machines industrielles, des choses lourdes à traiter. On voit de plus en plus de gens venir parce qu’ils se sont blessés en voulant bricoler sur leurs jours de congé ! »
La prise en charge d’un patient est désormais de 3 heures en moyenne entre son arrivée aux urgences générales, son passage à SOS Mains et sa sortie. « Nous essayons de les faire passer relativement vite car on sait qu’ils sont là pour une courte durée, explique Romain Wolny, médecin urgentiste. La coordination avec les chirurgiens de la main est excellente, ils sont très disponibles. » « Le système est en effet bien rodé désormais, insiste Christian Couturier. Chaque maillon de la chaîne sait ce qu’il a à faire. Le service ressemble à une fourmilière qui ne s’arrête jamais et c’est rassurant pour le patient. »