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Le Plasma Riche en Plaquettes (PRP) pour réparer

le 28/05/2019

Créé en 1994 par le docteur Pascal Maillé, traumatologue du sport à l’Hôpital Privé de l’Ouest Parisien, la médecine du sport a connu beaucoup d’avancées notables en 25 ans. “C’est devenu une activité à part entière“, souligne le docteur Maillé, par ailleurs directeur du centre médical du centre national du football de Clairefontaine.

 Au sein de l’Hôpital privé de l’Ouest Parisien, nous sommes deux médecins du sport, et nous collaborons étroitement avec l’équipe de chirurgie orthopédique. À eux la chirurgie, à nous la rééducation et la reprise de l'activité. C’est une réelle complémentarité.”

Dernière avancée en date, l’injection de Plasma Riche en Plaquettes. D’abord destinée à la réparation des lésions musculaires, elle est à présent employée dans le cadre de lésions cartilagineuses et des tendinopathies résistantes aux traitements classiques.

 Le principe : l’injection d’un plasma - 1,5 à 4 fois plus riche en plaquettes que le sang -  sur les lésions. “C’est une alternative supplémentaire avant d’avoir recours à la chirurgie, explique le Dr Maillé. Il s’agit d’un traitement biologique et sans effet secondaire. Par ailleurs, le risque d’infection est réduit car le plasma est doté d’une activité bactériostatique naturelle.”

Rapide, simple et efficace

Le processus est simple : le jour de sa consultation, le patient se fait prélever du sang au laboratoire d’analyses grâce à une tubulure spéciale afin de prélever lentement pour ne pas casser les plaquettes. Le médecin introduit ensuite le tube de prélèvement dans une centrifugeuse qui sépare le plasma enrichi en plaquettes des autres éléments sanguins. Il est ensuite récupéré et injecté dans la zone à traiter par le médecin. Cette injection est réalisée pour repérage échographique pour les pathologies tendineuses.

Au total : une intervention de trente minutes. “J’ai adopté ce procédé il y a deux ans, résume le docteur Maillé. A l’époque, je m’étais donné un an pour en constater les effets. Résultat : je continue et je dois dire que moi-même je ne m’y attendais pas !” Pour cause : sur les tendons d'achille et rotuliens mais aussi au niveau du genou, on observe 70 à 80 % de bons, voire très bons résultats.


Docteur Pascal MAILLE
Hôpital Privé de l’Ouest Parisien